En 1957, le premier ministre israélien David Ben Gourion a mis le monde en émoi en faisant le poirier sur le plage. Voilà un homme qui, malgré ses 70 ans passés, faisait une prouesse que peu de jeunes réussiraient. Comment a-t-il fait ? Ce n’est pas une surprise que j’en parle ici car cet accomplissement faisait suite aux nombreuses séances qu’il a faites avec Moshé Feldenkrais.
Le point de départ était le suivant : Ben Gourion avait de telles douleurs au dos que sa vie s’en trouvait fortement compliquée, notamment puisque sa fonction l’amenait à se tenir debout pendant 45 min pour ses discours. A force de recevoir des courriers de gens lui conseillant d’aller voir Feldenkrais, il a fini par le recevoir et travailler avec lui.
Prêter attention au rêve plutôt qu’aux blocages
C’est là que l’inhabituel apparaît : là où la plupart des thérapeutes auraient porté leur attention sur les symptômes, Feldenkrais a souhaité savoir ce que Ben Gourion rêvait de faire, ce à quoi Ben Gourion aurait répondu qu’il rêvait de faire le poirier. Tope-la, voilà une ambition qui va leur permettre d’étendre progressivement le champ des possibles jusqu’à ce que le poirier soit possible, facile, agréable.
Et dans le même temps, les douleurs ont diminué et Ben Gourion pouvait non seulement parler longtemps debout, mais l’histoire raconte qu’il lui est arrivé de sauter d’un char alors qu’il rendait visite à l’armée (on peut imaginer l’effroi des gens de voir le vieux monsieur sauter de près de deux mètres). Ben Gourion aurait déclaré que Feldenkrais l’a remis sur ses pieds en lui enseignant comment se mettre sur la tête.
Et vous, quel est l’amélioration que vous souhaitez le plus vivement ?
Vous le devinez, tout comme Feldenkrais a demandé à Ben Gourion comment il pouvait l’aider, j’aimerais savoir ce qui vous amène ici, sur ce site. Avez-vous un problème dont vous souhaitez vous éloigner ou un rêve dont vous souhaitez vous approcher ?
En effet, votre serviteur cogite à rendre ses cours plus utiles. Car mieux sentir ses mains, c’est bien, mais mieux jouer du piano, c’est mieux. Être plus sensible à une odeur, c’est bien, mais vivre de joyeux moments dans la cuisine grâce à un odorat affiné, c’est mieux.
Je répète souvent que « Feldenkrais, c’est pour la vie. » Alors quitte à passer du temps ensemble, j’aimerais que nous regardions sereinement ce que vous souhaitez vivement améliorer ; car si vous êtes dans une ornière, je préfère vous aider à en sortir plutôt que de simplement vous apporter un peu d’eau pour adoucir votre séjour.
Voilà donc un petit questionnaire, dont les réponses ne seront montrées à personne d’autre qu’à moi. Petite promesse : je répondrai à tout le monde, ne serait-ce que pour vous remercier d’avoir pris du temps pour partager vos questionnements. Je suis curieux d’avance de ce que vous découvrirez en répondant 😇