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Pourquoi nous invite-t-on si souvent à lâcher prise, nous relaxer, nous détendre, etc, etc ?
Si la réponse était simple, on entendrait la question moins souvent, mais nous proposons d’en explorer l’un des aspects : comment peut-on détendre une partie de nous-même et rester tout de même en pleine capacité d’agir ?
Clairement, notre pratique n’a pas l’ambition de nous étaler sur le sol au point que nous serions incapables de quoi que ce soit. Bien au contraire ! J’ai plaisir à ma souvenir de la joie d’une adolescente qui avait accompagné sa mère à un atelier de Feldenkrais et qui s’exclama : « Génial, enfin je ne me sens pas comme une méduse échouée sur une plage ! ».
L’objet de ce trimestre sera certes de décontracter certains endroits de nous-même, mais notre ambition est de diminuer ce qui gêne tout en gardant ce qui nous allège.
Certaines contraction gênent le mouvement, ou nous tiennent en l’air et nous privent — à notre insu et contrairement à ce que nous souhaitons vraiment — du soutien du sol. En trouvant des façons bien malines de nous décontracter (bienvenue dans le monde des ruses de Feldenkrais et de votre serviteur), nous nous donnerons une chance de trouver les appuis — le sol, une chaise, nos pieds — qui nous permettent de respirer librement. Le poids devient alors notre ami. s
Que se passera-t-il quand nous laisserons couler les forces qui vont vers le bas ou vers le haut ? Nous ne promettons pas de léviter mais votre serviteur fera de son mieux pour que vous ouvriez de nouvelles perspectives. Bienvenue dans le trimestre ; si vous souhaitez tenter l’aventure, c’est par ici 😊